JACQUES VAILLANT est né en Alsace, à Strasbourg en 1952. Choyé par sa mère et sa grand-mère, entouré de ses petits camarades de jeu, il grandit dans l’insouciance de sa jeunesse. Sa « Maritza », c’est le Schnockeloch (Trou à moustiques), la rivière qui coule à Koenigshoffen.
Été 1958, son destin bascule. Il sort d’un long coma, suite à un accident le privant presque totalement de la vue. En dépit de cette épreuve, la vie reprend fort heureusement son cours.
L’année suivante il apprend le Braille à l’institut des aveugles de Still, 5 ans durant.
Dès l’âge de 9 ans, Jacques devient soprano de la chorale de son école. Pour lui, c’est une révélation, cette passion prend jour après jour plus de place dans son cœur d’enfant. Les années passent. Il veut connaître le monde réel, voler vers d’autres horizons. Ainsi, se projetant dans le futur, il s’imagine déjà chanter sur scène.
1968, encouragé par son ami Christian, il participe à un radio crochet organisé par Europe 1. Il s‘agit de « Les numéro 1 de demain », dont la tournée passe par Strasbourg. Il produit un bel effet avec une chanson de Johnny, son idole du moment. Hélas, n’ayant pas l’âge requis, il ne peut accéder à la finale puisqu’il n’a pas seize ans révolus. Qu’à cela ne tienne !… désormais sa décision est prise : « Un jour, j’irai à Paris ! », s’exclame-t-il.
1970, émancipé à 18 ans (La majorité n’était qu’à 21), armé d’une volonté de fer et de faire, il parcourt la France en stop. Vivant de petits boulots de vendeur ambulant, il ne manque pas de pousser la chansonnette dès que l’occasion se présente.
Il s’arrête quelque temps à Montpellier, puis à Marseille. C’est là qu’il rencontre Charles Humel, pianiste et compositeur non-voyant. Ce dernier ayant notamment composé « Les plaines du far-west » pour Yves Montand. Jacques Vaillant se produit régulièrement à la Boîte aux Chansons, quartier des Chartreux à Marseille et au Casino de Cassis où il commence à être repéré. L’année suivante, il quitte le Vieux Port, fidèle à la promesse qu’il s’était faite de monter à Paris.
Il raconte : « J’entreprends la course folle chez les éditeurs et firmes phonographiques. Malgré quelques bons contacts, c’est loin d’être gagné. Nous sommes en 1975, la guitare en bandoulière, malgré un trac fou, je décide de descendre dans le métro parisien station Trocadéro. Tiré de mon répertoire, j’entonne une chanson de Jean Ferrat. C’est alors que la première pièce de monnaie tombe dans l’étui de ma guitare.
Une voix me dit : « C’est l’ORTF » (Office de Radiodiffusion Télévision Française). Surpris, je me revois m’exclamer, avec un large sourire : « Déjà  ! ». Quand j’y pense encore aujourd’hui, j’en ris de bon cÅ“ur. Après tout, n’était-ce pas un signe du destin ?
Stations Trocadéro, République et Montparnasse, enfin équipé d’une sono j’attire de jour en jour un public plus nombreux au détour de ces labyrinthes arpentés par des gens pressés.
Les mois s’accumulent, deviennent des années. Le temps passant ma voix s’affirme, le métier commence à rentrer. Je me sens prêt pour la grande aventure. C’est alors qu’un directeur artistique des éditions CHAPPELL se fait fort de me mettre en relation avec des auteurs compositeurs, je vous laisse deviner ma réponse… Rassemblant mes fonds de tiroirs, à l’aube de l’année 1980, ma chanson « Pourquoi piétiner les fleurs » voit le jour.
C’est mon second 45 tours, mais à mes yeux c’est le premier, le vrai point de départ. Cependant, mon précédent simple « Saison d’amour » enregistré en 1976 m’a permis d’accéder à la finale du grand prix de Paris de la chanson, au théâtre des Champs Élysées.
Les lignes commencent à bouger. Une angoisse cependant : Comment réagira le public envers ce disque totalement inconnu ? Premiers pas dans la cour des « pros », plein d’espoir, je presse prudemment mille disques, pensant en placer quelques dizaines aux irréductibles qui me font l’amitié de me soutenir. Les jours passent, C’est un plébiscite. En six mois, dix milles galettes trouvent acquéreur ! Dans l’intervalle, je fais la connaissance de CLAUDE CLEMENT, assistant réalisateur à TF1 qui me présente à Ève Rugierry qui m’accorde un passage dans son émission « Le regard des femmes ». À cette occasion, je suis encouragé par le journaliste Patrick Bourat, (Il devient ensuite le grand reporter que nous connaissons, disparu de manière si tragique).
1980, c’est aussi l’année où Gilles Chomard, directeur des programmes à Radio 7, accepte de placer ma chanson « Slow pour Alvina » sur sa playlist. Par son intermédiaire, ce titre fait son apparition dans la grande distribution, aux éditions CARRÈRE.
Ce titre « Slow pour Alvina » tient pendant plusieurs jours la tête des hits en Belgique, en Suisse, au Benelux et dans les DOM-TOM. Mais une distribution aléatoire ne donne pas au final le résultat escompté. Certains font des ronds dans l’eau, et moi, je redescends dans le métro tout en continuant à produire et à diffuser mes disques… ».
1983, c’est dans les souterrains qu’il écoulera son album « Correspondances ». Tenace, durant ses années métro, le public indéfectible lui permet de vivre de son art, et de progresser vers ses objectifs.
Après une parenthèse familiale où il écrit des poèmes et des textes de chansons, il trouve son inspiration dans la vie quotidienne. C’est ainsi qu’après cette pause, JACQUES « toujours »Â VAILLANT refait surface et vous propose son dernier album.
Réédité sous forme de CD, il mêle avec bonheur les succès du passé à de nouvelles chansons inédites. Il est disponible à la vente sur ce site, sous le titre « Paris Nostalgie ».
Ce support a été réalisé avec la complicité de DIDIER ORIEUX, AGNES PORTAL, CHRISTIAN LACHENAL, et remastérisé avec talent.
L’artiste tient, en outre, à remercier son frère Mich et Aline, qui ont su réanimer son envie d’interpréter en votre compagnie une nouvelle page musicale.
Sa pensée va également aux rencontres qu’il a pu vivre au cours de son périple artistique. Il s’agit bien entendu du monde des médias (Radio, TV et Presse) qui l’ont accueilli.
Ses fans et bien-sûr le public sont plus que jamais présent à son esprit. Jacques désire ardemment retrouver la scène pour donner à nouveau le meilleur de lui-même.
• 2012/2013
Auteur de nouveaux textes, Jacques Vaillant a réuni autour de lui ses amis pour de nouvelles réalisations musicales. Dany Muanga musicien polyvalent et réalisateur, s’est fait fort de mener ces projets jusqu’au bout du rêve.
• 2020
Depuis quelques années Jacques ne se produit plus. Il profite maintenant d’une vie plus sereine.
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